Communiqué de presse :
Vendée, URGENCES on ferme !
Dans la continuité d’un hiver et d’un printemps chaotique, l’été des Urgences vendéennes a été très
perturbé, source de souffrance et de danger pour les patients comme pour les soignants.
En effet, la situation continue à se dégrader :
Montaigu : fermeture pendant près de deux mois. Avec le départ annoncé du chef de service
les perspectives sont très sombres.
Luçon : fermetures ponctuelles et régulières la nuit, le week-end, fermeture après avoir
atteint un quota de patients en attente. Le SMUR fonctionne régulièrement sans médecin.
Fontenay : fermetures ponctuelles régulières pendant l’été.
Les Sables d’Olonne, Challans : plus d’accueil après un certain quota, très régulièrement
atteint vers 17 heures.
La Roche : les Urgences du CHD essayent de faire face au surplus de travail généré par les
fermetures des Urgences périphériques. Après avoir été évalués aux Urgences, les patients
attendent fréquemment 72 heures dans le couloir avant d’être hospitalisés.
Les répercussions sont majeures pour les patients, le retard d’accès aux soins, voire l’impossibilité
d’accès aux soins fait courir des risques potentiellement dramatiques à la population. Concrètement,
nombre de patients ont vu leur état de santé se dégrader de façon complètement anormale, les décès
consécutifs à un retard de prise en charge ne sont maintenant plus rares !
Nous tenons à alerter sur les dangers d’une situation régionale où les Urgences sont proches de la
rupture. Les fermetures génèrent des délocalisations de patients aux répercussions importantes sur
toutes les Urgences de la région.
Les soignants sont contraints, là où les urgences ferment soit à se plier à une mobilité intolérable, soit
là où les urgences restent ouvertes à une charge de travail insoutenable.
L’insatisfaction professionnelle, et la souffrance au travail induisent des départs et influent
négativement sur l’attractivité des hôpitaux qui pourtant ont le plus grand besoin de recruter et de
fidéliser.
La CGT santé action sociale 85 sollicite l’ensemble des élus vendéens pour qu’ils se positionnent et
agissent pour assurer la protection de leurs administrés.